« Haiti vient juste après la Colombie dans la catégorie où la liberté de la presse est menacée », c’est le constat dressé par le Comité pour la Protection des Journalistes (CPJ) ,à l’issue d’une mission de trois (3) jours en Haiti. Les membres de cette organisation de défense des droits des journalistes basée aux Etats-Unis exhortent le gouvernement à faire montre de tolérance vis-à-vis de la presse en Haiti. Selon le directeur exécutif du CPJ, Anne Cooper, le chef de l’Etat , Jean Bertrand Aristide, aurait qualifié de fausses les informations faisant croire que les journalistes sont persécutés dans le pays . Toutefois, le président de la République aurait promis de prendre en considération les éventuels cas d’agressions ou de menaces dont feraient l’objet certains membres de la presse . La journaliste américaine dit avoir rappelé au chef de l’Etat son engagement pris en 2002 en ce qui a trait au plein respect de la liberté de la presse et d’expression en Haiti. Pour sa part , le journalliste Clarence Page , membre de la délégation du CPJ, rappelle la nécessité pour le gouvernement de respecter ses engagements pris lors des rencontres avec le CPJ de favoriser le plein exercice de la profession de journaliste en Haiti. Dans le cadre de ces rencontres , le gouvernement s’est engagé à fournir un rapport régulier sur la situation de la presse ainsi que des informations relatives aux enquêtes sour les cas de journalistes assassinés dans le pays , Jean Dominique et Brignol Lindor. Dans le cadre des recommandations faites au gouvernement , le CPJ exige la fin de la violence contre les journalistes. De plus, l’organisation demande que le train de l’impunité s’arrête de façon à ce que les journalistes puissent continuer à faire leur travail en toute quiétude.
Vives préoccupations du « Committee to protect journalists » sur le respect de la liberté de la presse en Haiti
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