Vivre avec le stress du kidnapping jour et nuit

L’insécurité prend une autre tournure à Port-au-Prince après la mort de René Jean Anthony dit « Grenn Sonnen » et de Ravix Rémissainthe, deux personnages qui défiaient l’ autorité de l’Etat. Des gangs armés en quête d’importantes sommes d’argent procèdent à l’enlèvement de paisibles citoyens. Depuis plusieurs semaines, les cas de kidnapping s’amplifient à la capitale haïtienne. Sur leur passage, les ravisseurs n’épargnent personne, petits et grands sont ciblés. Ce phénomène qui perdure ne cesse de produire des réactions chez des Port-au-Princiens. Une situation qu’ils qualifient à la fois « d’inacceptable» et « de révoltante ». Pour bon nombre des personnes interrogées, les autorités doivent freiner cette nouvelle forme d’insécurité qui gagne du terrain. Selon elles, la police doit mettre sur pied un plan d’action pour éradiquer ce mal. Au cours du mois de mars et d’avril, plusieurs personnalités ont été enlevées puis relachées par les ravisseurs telles : le cardiologue Michel Théard, le Directeur du Collège Vision Continentale, Frantz Bourcicault, et le vice-doyen de l’Institut des Hautes Etudes, Jean Charles Prosper. Autant de cas de kidnapping qui provoquent un stress permanent chez la plupart des port-au-princiens qui pensaient avoir un répit après la fin du règne du chef de bande « Sonnen ».

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