Washington appelle à une solution dans le meilleur délai de la crise en Haiti

Les Etats-Unis appellent les différentes parties haïtiennes au compromis s’ils ne veulent pas l’isolement du pays sur la scène internationale. “ Il est temps maintenant de trouver un compromis qui permettrait à Haïti d’aller de l’avant” a déclaré le porte-parole du département d’Etat Richard Boucher. “Le dialogue et la réconciliation sont essentiels pour résoudre la crise électorale en Haïti” a t-il ajouté, indiquant que celle-ci dure maintenant depuis mai 2000. “Haïti ne pourra jouir de relations normales avec la communauté internationale, notamment les pays et institutions donateurs, tant qu’il n’y a pas d’accord formel entre les protagonistes sur la question électorale” a poursuivi M. Boucher. Le groupe des pays amis d’Haïti élargi partage et soutient la position du département d’Etat. “Les haïtiens doivent revenir à la table des négociations , se focaliser sur l’avenir de leur pays et aller au-delà de positions intransigeantes et non raisonnables, a encore déclaré le porte-parole du département d’Etat. Ce groupe , créé le mardi 2 octobre et qui a pour mission d’aider au renforcement de la démocratie, des droits de l’homme et stimuler le développement social et économique du pays, regroupe les Etats-Unis, le Canada, l’Argentine, les Bahamas, Belize, le Chili, le Guatemala, le Mexique, la République Dominicaine, le Venezuela, l’Allemagne, l’Espagne, la France et la Norvège. LaFanmi Lavalas par la voix de Jonas Petit a indiqué que la position du Département d’Etat n’est pas nouvelle puisque le parti au pouvoir était déja motivé pour trouver une solution à la crise politique . Pour sa part, le Groupe de Convergence a salué la position du Département d’Etat. Serge Gilles estime qu’il s’agit d’une manifestation de l’attachement de la communauté internationale à la résolution de l’impasse politique née du scrutin législatif et local du 21 mai 2000 largement favorable au Parti Fanmi Lavalas.

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