Le « Foyer Maurice Sixto » et « SOS enfants Sans Frontières » qui militent contre toute forme d’esclavage des enfants ont lancé , en fin de semaine écoulée , un » week-end de solidarité avec les restavèk » marqué par des interventions dans des églises et dans des écoles à travers le pays. Les enfants , quelque soit leur situation socio-économique, ont les mêmes droits : droit à la nourriture , droit à l’éducation , droit à la santé , droit au loisir et droit à la protection . En plus de ces privilèges garantis par les lois et conventions , ils ont aussi besoin d’amour et d’affection pour leur équilibre mental indispensable à leur plein épanouissement .D’où la nécessité de la tenue du week-end de soutien aux enfants en domesticité communément appelés “ restavèk” organisé par Goenneviève Fuks et Wenès Jeanty , respectivement responsables de SOS Enfants Sans Frontières et du Foyer Maurice Sixto . Ces Organisations Non Gouvernementales (ONG) qui travaillent en étroite collaboration avec le Ministère des Affaires Sociales et autres partenaires soutiennent que des efforts considérables ont été faits en vue de résoudre le problème . Toutefois, elles admettent que beaucoup reste à faire en vue de mettre un terme au phénomène du « restavèk ». Pour Goenneviève Fuks et Wenès Jeanty, la domesticité est bien réelle contrairement à ce que veulent faire croire certains responsables de l’Etat. L’important , pour ces responsables , est de continuer à assister les enfants en difficulté. A titre d’exemple , le petit Abner qui vient de subir une opération à cœur ouvert en France suite à de graves troubles cardiaques . Son état est stable maintenant , se réjouit Mme Fuks. Sans nul doute , des dizaines d’autres enfants haitiens en domesticité sont en difficulté et attendent l’ aide de SOS Enfants Sans Frontières , du Foyer Maurice Sixto et du Ministère des Affaires Sociales .
Week-end de solidarité avec les enfants en domesticité
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