Wilson Laleau affirme qu’il est trot tôt pour parler de déficit budgétaire

Le ministre de l’économie et des finances, Wilson Laleau, juge que la situation financière du pays n’est pas alarmante en dépit des faibles recettes du fisc.Il fait remarquer qu’on ne peut pas parler de déficit budgétaire mais de manque à percevoir pour qualifier l’impossibilité pour la DGI et la Douane d’atteindre les objectifs fixés dans le budget. M. Laleau a identifié trois causes principales de cette situation.L’incivisme fiscal des citoyens est selon le ministre des finances l’une des causes des faibles recettes fiscales. Il déplore que de nombreuses entreprises refusent de reverser les montants collectés au titre de TCA. L’administration fiscale annonce pour début aout une campagne de recouvrement forcé de ces créances.L’objectif est d’obtenir 25 % des recettes mensuelles de la DGI. Le grand argentier de république se plaint des conséquences de la subvention des produits pétroliers. Depuis Mars 2011 l’administration Martelly maintient la stabilité des prix du carburant afin d’empêcher une baisse du pouvoir d’achat des opérateurs économiques. M. Laleau signale que cette stratégie entraîne un manque à gagner de 3.5 milliards de gourdes pour le budget. Dans le même temps, le ministre Laleau fait remarquer que la faible croissance de l’économie influe négativement les recettes.Les prévisions de croissance qui étaient de 6.5 % en début d’exercice ont été revues à la baisse, 3.5 % récemment. Interrogé sur les causes de cette marge entre les prévisions et les recettes, M. Laleau a soutenu qu’il y a une inadéquation entre le fonctionnement de l’administration et les objectifs fiscaux prévus dans le budget. Le ministère des finances avait en décembre 2012 adopté des dispositions pour faire face au problème de manque à percevoir.Plus de 2 milliards de gourdes de subventions de l’administration publique avaient été gelés. LLM / radio Métropole Haïti

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