Haïti est toujours embourbé dans la crise politique 34 ans après l’avortement des premières élections démocratiques.
Le massacre de la ruelle Vaillant avait fait plus de 30 morts, affirme le dirigeant politique M. Clarens Renois.
À l’époque journaliste M. Renois avait été un témoin oculaire de la violence de groupes armés paramilitaires.
Le président de la ligue des droits humains et dirigeant de gauche, M. Gérard Gourgue, était le favori de ces joutes.
M. Renois croit que l’histoire récente d’Haiti aurait été différente si ces élections avaient permis l’arrivée au pouvoir d’un gouvernement légitime.
Pour le chef de file du parti Unir le pays aurait pu connaître une période de stabilité politique et de croissance économique.
Selon M. Renois le massacre du 28 novembre 1987 avait été le point de départ d’une série de violences.
Il y a des coups d’état et des élections impopulaires’de manière recurente, dit-il.
M. Renois qui prône le dialogue entre les acteurs politiques regrette que depuis cette date la violence a été imposée comme méthode par plusieurs secteurs de la vie nationale.
28 novembre 1987 a été un tournant historique dans le sens négatif parce que le peuple n’a pas pu apporter sa bénédiction à la démocratie.
LLM / Métropole Haïti