La fonction de commissaire du gouvernement près le tribunal de première instance de Port-au-Prince est devenue pratiquement un siège éjectable.4 personnalités importantes, Auguste Harycidas, Sonnel Jean François, Félix Leger et Lionnel Constant Bourguoin ont été limogés ou ont démissionné de leurs postes en raison de crise politico-judiciaire. Les poursuites contre des conseillers électoraux ont été des causes occasionnelles du départ d’au moins trois d’entre eux.La poursuite lancée par le commissaires Harycidas a été reprise par son successeur Sonnel Jean François.Cependant ce dossier n’a pas causé les renvois de ces magistrats. D’autres dossiers politico-judiciaire tel la convocation d’un ministre ou le décès d’un prévenu lors d’un interrogatoire réalisé par un commissaire de police auraient provoqué ces départs. Le commissaire Félix Leger n’aurait peut être pas été impliqué dans le dossier des conseillers électoraux accusés de corruption.Il a été emporté par l’affaire Bellizaire. Le député de Delmas appréhendé spectaculairement à l’aéroport Toussaint Louverture.C’est le successeur de M. Leger, l’ex directeur de l’école de la magistrature Lionel Constant Bourgouin, qui a été contraint de traiter le dossier. Le commissaire Bourguoin révèle que ses prédécesseurs n’auraient pas exercé à temps un recours contre une décision du tribunal des référés en faveur des conseillers électoraux.Le juge des référés avait ordonné la levée de l’interdiction de départ la remise des matériels de l’organisme électoral. M. Bourguoin affirme qu’il n’avait d’autre choix que d’appliquer la décision de justice, puisque le délai de recours avait expiré. C’est la levée de la mesure d’interdiction de départ qui aurait permis à Gaillot Dorsinvil de revenir au CEP et de tenter de voyager vers l’étranger. M. Bourgouin, une personnalité respectable du système judicaire, n’aura passé que 25 jours à la tête du Parquet de Port-au-Prince. LLM / radio Métropole Haïti
4 chefs de Parquet limogés ou démissionnaires en moins de 5 mois
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