8 jours après sa désignation, Michèle Pierre Louis attend une invitation du parlement

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8 jours après la désignation de Michèle Duvivier Pierre Louis au poste de premier ministre, les parlementaires tardent à constituer les commissions chargées d’analyser les dossiers.Alors que nombre d’élus pressaient le chef de l’état de designer un nouveau premier ministre après le rejet de la candidature de Robert Manuel, le 12 juin dernier, les députés qui ont pris part jeudi à une séance en assemblée nationale n’ont pu constituer la nouvelle commission spéciale.Cette commission sera constituée le mardi 1 juillet affirme la députée de Gros Morne, Gerandale Thelusma, qui déplore le retard. » Le président de la chambre basse est malade et il souhaite être présent lors de la formation de cette commission », argue Mme Thelusma pour expliquer ce nouveau report.La députée de Gros Morne reconnaît toutefois qu’il y a urgence et souhaite que le processus de ratification puisse être lancée mardi comme prévue.De son coté, le président du sénat, Kelly Bastien, espère que les travaux des commissions débutent dans le meilleur délai, et annonce que la commission sénatoriale sera formée mardi prochain.Selon le sénateur Bastien, l’une ou l’autre des deux commissions peut commencer à analyser les dossiers du premier ministre désigné.Interrogé sur le processus de ratification du premier ministre, le sénateur Bastien fait remarquer que le vote du choix du premier ministre sera plus facile que le vote de la déclaration de politique générale.16 sénateurs sur les 17 que compte le grand corps doivent se prononcer en faveur de l’énoncé de politique générale de Michèle Pierre Louis.Le vote de chaque sénateur pèsera très lourd dans la balance et certains affichent déjà leurs réserves.Le sénateur Evaliere Beauplan entend mettre l’accent sur la moralité du premier ministre désigné, alors que son collègue Rudy Heriveaux réclame des garanties sur le processus de privatisation des entreprises publiques.Pour sa part, le sénateur Youri Latortue conditionne son vote a des garanties sur le renforcement de la production nationale et le rétablissement des forces armées d’Haïti (FAD’H). » Nous allons exiger un calendrier de retrait de la Minustah afin que les forces armées puissent assurer la sécurité de la population dans les deux prochaines années », ajoute t-il.

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