Le Parlement approuve le budget 2003-2004

Le Sénat de la République a voté, le mardi 2 décembre 2003 , le projet de budget de 16 milliards de gourdes présenté en octobre dernier par le gouvernement. Les sénateurs ont emboité le pas aux députés qui ont sanctionné le document , la semaine écoulée. Toutefois, les membres du Grand Corps ont retouché le budget . L’université, l’agriculture, les affaires sociales , la police nationale, ce sont entre autres les secteurs bénéficiaires des considérations des parlementaires lavalas. Près de deux mois après le dépôt du budget par le titulaire du ministère des finances, Faubert Gustave, députés et sénateurs ont finalement fait le nécessaire, mardi . Sauf que le gouvernement se retrouvera avec des contraintes dans le cadre du document ratifié par les deux chambres . Parmi les secteurs dont le montant est révisé à la baisse, on retrouve notamment la rubrique dénommée autres fixée à près de 38% dans le projet de budget. Malgré cette réduction, une partie de cette rubrique devrait servir à la réalisation des festivités commémoratives du Bicentenaire de l’Indépendance du pays en 2004. 600 millions de gourdes (plus de 10 millions de dollars américains), rien que pour un mois de festivités, cela ne devrait poser aucun problème, dit le président du grand corps, le sénateur Yvon Feuillé , à un moment où le Pouvoir se plaint des « sanctions économiques » imposées par la Communaurté Internationale . Peu importe la somme prévue pour commémorer les 200 ans de notre indépendance, M. Feuillé n’y voit aucun inconvénient compte tenu de l’importance de cet évènement. Le budget de la République, faut-il le rappeler, est voté à la Chambre Haute sans l’aval du président de la commission finances du Grand Corps qui, en toute logique, préside la commission spéciale du budget constituée également des differents présidents de commissions permanentes. Le sénateur du Sud-Est, Prince Pierre Sonson, faut-il le souligner, avait menacé de ne pas accompagner le processus de vote du document en question en raison des failles relevées dans le projet de loi des finances déposé par Faubert Gustave devant les deux (2) Chambres. . Le mandat de la 47e législature prend fin le deuxième lundi de janvier 2004.

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