Les haïtiens sont confrontés à une intensification de la vie chère au cours de ces dernières semaines.
Les prix de la quasi-totalité des produits de premières nécessités sont en hausse.
Même la production de mangues et de maïs ne parvient pas à faire baiser les prix des produits alimentaires.
La marmite de maïs local est 350 gourdes et celle de mais importé est à 450 gourdes.
Le prix du maïs importé est donc supérieur à celui du riz. Cependant dans la tradition culinaire haïtienne le riz est considéré comme un aliment de première classe.
Les prix des autres produits dont l’huile, l’hareng et la morue sont également en hausse.
En ce qui a à la banane les prix ont pratiquement doublé.
Un lot de 3 bananes qui se vendait en juin dernier à 50 gourdes est maintenant à100 gourdes.
Les prix sont en hausse en raison des risques énormes encourus par les producteurs pour acheminer les denrées à la capitale.
Des tonnes de produits avaient été gaspillés en automne dernier en raison des actes de terreur à Martissant.
Des tonnes d’ignames avaient été remarqués au marché viaduc à Bizoton.
Les producteurs de la péninsule du sud avaient préféré liquider leurs produits afin de fuir la violence dans la région métropolitaine de Port-au-Prince.
LLM / Métropole Haïti