Affaire Jean Robert Faveur : Un parlementaire Lavalas dénonce l’attitude du Pouvoir

240

Le sénateur Prince Pierre Sonson prend la défense du directeur démissionnaire de la Police Nationale d’Haiti (PNH). Le parlementaire Lavalas soutient que Jean Robert Faveur était constamment sous pression. Invité du Journal du Matin de Radio Métropole de ce mardi 24 juin 2003 , Prince Pierre Sonson a indiqué que ce départ forcé était la conséquence des consultations entre le Pouvoir et la Communauté Internationale qui ont conduit M. Faveur à la tête de la PNH . Tout en regrettant cette démission , le sénateur du Sud-Est s’inscrit en faux contre certaines allégations dont est l’objet M. Faveur . Prince Pierre Sonson affirme que le contenu de la lettre adressée par Jean Robert Faveur au Président Jean Bertrand Aristide dans laquelle il dénonce sa mainmise sur l’institution policière est vérifiable . Le parlementaire se dit prêt à témoigner des difficultés rencontrées par son ami qui , soutient-il, ne complotait pas contre le Pouvoir et n’était pas un trafiquant de drogue comme l’ont déclaré certains députés. Prince Pierre Sonson indique que Lavalas a peur des valeurs , de la compétence . Le sénateur du Sud-Est invite le Pouvoir à assumer les conséquences de ses actions . Pour leur part , les organisations de défense des droits de l’homme déplorent le départ précipité de Jean Robert Faveur de la direction de la Police Nationale d’Haiti (PNH). Pour le Centre Œcuménique des Droits Humains, dirigé par Jean Claude Bajeux, il s’agit de la preuve de l’état de dégradation au sein de la police qui est mise sous coupe réglée par l’Exécutif. De son côté, la National Coalition for Human Rights ( NCHR) dénonce une tentative du Pouvoir de vassaliser l’institution policière en cherchant à intégrer dans son sein les bandits armés . Pierre Espérance , dirigeant de cette organisation , souhaite que les autorités se ressaisissent .

Publicité