Affaire St Fleur-Casimir; le chef de la police réclame le respect de la loi

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Le chef de la police, Mario Andrésol, affirme avoir pris toutes les dispositions ayant permis la comparution de l’inspecteur général Jean Saint Fleur par devant le substitut du commissaire du gouvernement.Toutefois le directeur général de la PNH refuse de céder aux pressions des parlementaires qui réclament le limogeage du directeur central de la police administrative, précisant qu’il entend respecter les prescrits légaux et les règlements internes de l’institution. » La PNH n’est pas un moulin « , a indiqué Mario Andrésol expliquant avoir appliqué l’article 24.3 de la constitution en remettant une copie du mandat à l’inspecteur général Jean Saint Fleur.Il soutient n’avoir jamais voulu faire obstruction à la justice, rappelant qu’il a déjà comparu par devant un cabinet d’instruction dans le cadre d’une affaire. Tout en reconnaissant que l’affaire Sait Fleur- Casimir a créé des frictions entre les deux institutions, Mario Andrésol souhaite l’apaisement, rappelant que le directeur central de la police administrative a déjà répondu à deux reprises aux questions des autorités judiciaires.Le chef de la police n’entend pas céder aux pressions qui pourraient le conduire à violer la loi. De son coté, l’inspecteur général Jean Saint Fleur affirme avoir fait montre d’honnêteté, d’intégrité et de dévouement pour son pays au cours de sa carrière au sein des forces armées et de la police. Réagissent aux déclarations du député de Pétion ville, Steven Benoît, l’accusant d’être un fugitif, Jean Saint Fleur, rappelle qu’il a été blanchi par la cour martiale de juin 1995. » Quelques mois après le verdict j’ai été élevé au grade de premier lieutenant, ensuite j’ai été affecté au corps des pompiers puis au corps des transport », ajoute t-il. Il soutient que ces allégations ont pour objectif de ternir son image, expliquant qu’il a été un homme droit depuis son arrivée au sein de l’institution militaire en 1984.

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