Des inconnus armés ont agressé le juge d’instruction Napelat Saintil dans la zone de la Croix des Bouquets (est de Port-au-Prince) dans la soirée du mardi 30 mars 2004 . Selon l’organisation de défense des droits humains , la NCHR, le magistrat a été passé à tabac par des hommes armés qui lui reprochent d’avoir adopté des décisions à l’encontre Louis Jodel Chamblain ex-rebelle et ancien responsable de l’organisation paramilitaire , FRAPH. M. Chamblain a été condamné par contumace pour participation présumée au « Massacre de Raboteau » perpétré en avril 1994. Yolène Gilles de la NCHR qui a rendu visite au juge d’instruction Napelat Saintil à l’hôpital du Canapé Vert dénonce cet acte d’agression et demande à la police d’assumer ses responsabilités. Par ailleurs, une rencontre s’est tenue, le mercredi 31 mars 2004, entre l’inspection générale de la police et les organisations de défense des droits de l’homme. L’inspection générale cherche à établir les base d’un partenariat avec les militants des droits humains pour éviter toute forme de violations de droits de la personne au sein de la PNH. La réunion du jour est un premier pas , explique l’inspecteur général en chef , Fritz Jean. La plupart des participants ont exprimé leur satisfaction à l’issue de la rencontre. Le dirigeant du Centre Œcuménique des Droits Humains déclare s’attendre à une restructuration de la Police Nationale . Jean Claude Bajeux a fait des suggestions aux nouveaux responsables de la PNH . Un mémorandum relatif au recrutement des policiers et au fonctionnement de la direction de la circulation a été soumis aux responsables de l’institution.
Agression contre un juge d’instruction
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