Alix Fils Aimé affirme qu’un climat sécuritaire sûr et stable règne dans le pays

Le président de la commission nationale de désarmement démantèlement et Réinsertion (CNDDR), Alix Fils Aimé, déplore les réticences de certains membres du secteur privé à remettre les armes de gros calibres en leur possession.Tout en regrettant les déclarations de Jean Robert Argant, président de la chambre de commerce, Alix Fils Aimé indique qu’il existe en Haïti un climat sécuritaire comparable a ceux des grandes villes occidentales. M. Fils Aimé dit ne pas comprendre l’attitude de certains hommes d’affaires qui d’une part invitent les investisseurs étrangers et d’autre part claironnent que les conditions sécuritaires ne sont pas réunies. » Ces déclarations sont regrettables et placent ces gens dans une situation d’exception par rapport à la loi », déclare t-il ajoutant que ces déclarations contradictoires et confuses nuisent au climat de stabilité. Selon le président de la CNDDR certaines personnes ignorent les efforts réalisés par la PNH et la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (Minustah) qui ont permis de rétablir la sécurité dans le pays. » Ces déclarations sont la preuve d’une incohérence dans les prises de position et sont contre productifs », martèle t-il. Toutefois il entend poursuivre le dialogue avec les membres du secteur privé, espérant des gestes importants et prudents de leur part. En ce qui a trait aux craintes de résurgence des groupes armés, Alix Fils Aimé rappelle que la majorité des chefs de gang, à l’exception d’Amaral, ont été appréhendés. » Aucun gang n’a la capacité de se reconstituer  » affirme M. Fils Aimé qui met l’accent sur les capacités de la police et de la Minustah à démanteler les groupes armés.De plus, le président de la CNDDR a présenté trois armes de gros calibre récupérées dans le bidonville de Cité Soleil.Un fusil calibre 30, un T 65 et un M-4 ont été remis mercredi soir à la commission soutient M Fils Aimé précisant que certains d’entre eux appartenaient au Palais national en 2004. Par ailleurs, il rappelle qu’un programme financé par le PNUD permet de légaliser les armes à feu.

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