Antony Demaret donne le coup d’envoi d’une mobilisation contre l’ordre de déportation

L’ancien maire de Spring Valley, Antony Joseph Demaret, appelle à la mobilisation des haïtiens de la diaspora et d’Haïti afin d’empêcher la déportation de plus de 30 000 illégaux haïtiens par les autorités américaines.M. Demaret indique qu’une pétition sera adressée au président américain, Barack Obama, afin de solliciter le statut de Protection Temporaire (TPS) pour les haïtiens en situation irrégulière.Il assure que son organisation, Fondation des haïtiens de la Diaspora ( HADOF), est disposée à réaliser des partenariats avec d’autres organisations afin de faire pression sur l’administration américaine. Au cours d’une conférence de presse à Port-au-Prince, M. Demaret a attiré l’attention sur les conséquences néfastes de la déportation de plus de 30 000 sans papiers haïtiens.Outre la charge économique que représentera le groupe pour le pays, M. Demaret estime que les membres de la diaspora haïtienne devront par le biais de transfert de fonds assister ces compatriotes. Il prône également l’implication du gouvernement haïtien dans les efforts de sensibilisation de la communauté haïtienne aux Etats-Unis. » Les organisations haïtiennes pourraient réussir là où le gouvernement a échoué », lance M. Demaret faisant allusion à la requête du TPS par le président Préval. Le président de la Hadof informe qu’une requête sera adressée au congressman, Elliot L. Hengel, chairman des la commission western hémisphère. » Les membres de la commission parlementaire que nous avons contacté ont promis de nous aider », a précisé M. Demaret. Selon M. Demaret l’application de l’ordre de déportation aura des conséquences sociale et économique sur la stabilité du pays. » Nous sommes mobilisés et nous entendons utiliser tous les ressources disponibles afin de stopper l’ordre de déportation », ajoute t-il. Outre les 600 compatriotes incarcérés par les services d’Immigration, M. Demaret révèle que 300 autres sont en résidence surveillée. » Les services d’immigrations suivent les déplacements de ces haïtiens qui ont été contraints de porter un bracelet électronique », explique t-il.

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