L’International Crisis Group (ICG) craint que la pauvreté et la mauvaise gouvernance n’entraînent une résurgence de l’instabilité politique et la violence en Haïti.Dans un rapport publié à Bruxelles (Belgique), l’organisation souhaite que les partenaires d’Haïti accordent au pays une assistance de 3 milliards de dollars pour faire face aux nombreux défis.La requête de l’octroi d’une aide de 3 milliards de dollars sur plusieurs années est intervenue quelques semaines avant la conférence des bailleurs de fonds d’Haïti qui se tiendra à Washington (Etats-Unis).Le vice président exécutif de ICG, Mark Schneider a fait valoir que la situation actuelle pourrait déboucher sur une importante instabilité avant la période estivale si la population ne constate aucun progrès.Dans son rapport l’ICG attire l’attention sur la potentielle spirale de violences qui risque de marquer les prochaines sénatoriales du 19 avril suite à l’exclusion de Fanmi Lavalas, le parti de Jean-Bertrand Aristide.Selon l’ICG en raison essentiellement du passage dévastateur de plusieurs cyclones, les conditions sociales et économiques se sont empirées depuis avril 2008 lorsque des émeutes de la faim meurtrières avaient entraîné la chute du gouvernement Alexis.Les responsables de l’ICG estiment que le manque de coopération, entre le Président René Préval, la Première ministre Michèle Pierre-Louis et le Parlement, paralyse les travaux législatifs et empêche l’approbation du projet de budget 2008-2009 d’un montant de 256,4 millions de dollars, financé à 60% par la communauté internationale.
L’International Crisis Group alerte sur une éventuelle instabilité politique en Haïti
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