Appel à la continuation du processus de dialogue

La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en Haïti et les représentants de la communauté internationale en Haïti appellent les acteurs politiques haïtiens à la continuation du processus de dialogue enclenché le 14 octobre 2013 entre l’Exécutif et le Législatif.Dans un communiqué distribué à la presse ce jeudi 7 novembre en fin de journée, ils demandent aux parties prenantes de trouver « une solution de consensus sur les questions politiques clés ».Les représentants spéciaux et les ambassadeurs du Brésil, du Canada, de l’Espagne, des États-Unis d’Amérique, de la France, de l’Organisation des États Américains et de l’Union Européenne, accrédités en Haïti ont également signé la note de presse.Un tel accord, d’après le communiqué, permettra le fonctionnement continu des institutions et la tenue d’élections libres, équitables et inclusives qui sont des conditions nécessaires pour le renforcement de la bonne gouvernance et pour la création d’un cadre propice au développement socio-économique au profit du peuple haïtien.Ces représentants de la communauté internationale en Haïti estiment qu’il est dans l’intérêt de toutes les parties prenantes de la nation qu’une solution à l’impasse actuelle soit atteinte dans les plus brefs délais, et que cette solution soit mutuellement acceptée par les acteurs politiques ainsi que la société civile haïtienne.Le 24 octobre dernier, dans une interview à MINUSTAH TV, à l’occasion de la Journée des Nations Unies, la Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU en Haïti, Sandra Honoré avait souhaité l’adoption d’une loi électorale unique « connue et reconnue » par toutes les parties prenantes des futures joutes dans le pays. »Les priorités pour moi comme Représentante spéciale du Secrétaire général, vont s’axer sur le développement de la Police Nationale d’Haïti (PNH) et la contribution que la Mission apporte à ce développement, la gestion des élections et le renforcement des capacités haïtiennes en ce qui concerne la question électorale, l’état de droit et les droits humains, et sur quelques thèmes clés de gouvernance, tels un consensus politique sur les élections, et le renforcement des institutions de l’État, au niveau central et local ».Par la Résolution 2119, le Conseil de Sécurité a récemment renouvelé le mandat de la Mission de Stabilisation pour encore un an, jusqu’en octobre 2014.Les effectifs militaires seront réduits et passeront de 6 270 actuellement à 5 021 d’ici à juin 2014.L’effectif policier reste inchangé. La composante militaire sera déployée dans cinq points centraux du pays à savoir Port-au-Prince, Gonaïves, Cap-Haitien, Fort-Liberté et Léogane, avec un déploiement de la composante policière d’une telle façon qu’en cas de besoin d’appui de la composante policière, la composante militaire puisse se déplacer de manière rapide et efficace, pour appuyer les efforts de la police des Nations Unies (UNPol).HA/radio Métropole Haïti Crédit photo : Minustah

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