Le gouvernement uruguayen est préoccupé par l’état de la démocratie en Haïti

Le renouvellement d’un tiers du Sénat est un impératif pour l’année prochaine qui ne doit plus être retardé, a déclaré hier le ministre uruguayen des Affaires étrangères, Luis Almagro.Le gouvernement uruguayen, a-t-il souligné, est préoccupé par l’état de la démocratie en Haïti.Le président de l’Uruguay, José Mujica, a confirmé le 29 octobre dernier que son pays allait retirer tous ses soldats de la MINUSTAH en raison de la réticence des autorités haïtiennes à instaurer un renouveau démocratique.Le retrait des troupes uruguayennes de la MINUSTAH ne se ferait pas sans consultations avec les pays membres de l’Union des nations sud-américaines (UNASUR), dont le Brésil, a indiqué le ministre uruguayen des Affaires étrangères. « Si nous avons à prendre une décision, nous la prendrons, mais bien évidemment, nous allons tenir des consultations avec le Brésil (…) », a-t-il déclaré en ajoutant que « le Brésil est le plus grand contributeur de troupes en Haïti, l’Uruguay est le second, alors il est normal de discuter avec lui afin qu’il puisse s’adapter à ce que nous voulons faire ».La décision uruguayenne intervient, quelques semaines après une rencontre du président Mujica avec le sénateur haïtien Jean-Charles Moïse qui était en visite en Uruguay.Le gouvernement uruguayen a lancé des consultations avec l’Union des Nations d’Amérique du Sud (UNASUR) et l’Organisation des Nations Unies pour ce retrait éventuel de milliers de soldats basés en Haïti.HA/Sources combinées/radio Métropole Haïti

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