Le gouvernement Lavalas et la plate-forme de l’Opposition apprécient différemment le succès du premier des deux (2) jours de grève générale appelant au départ du Président Jean Bertrand Aristide . Dans une interview accordée à Radio Métropole , le jeudi 8 janvier 2004, le secrétaire d’Etat à la Communication , Mario Dupuy, a minimisé la portée de ce mouvement. Le porte-parole du gouvernement indique que le terme grève ne peut être utilisé dans le cas d’Haïti car, la grande majorité de la population était présente dans les rues pour vaquer à ses activités. Mario Dupuy fait savoir que cette grève était celle des possédants . La Plate-forme Démocratique rétorque que les possédants aujourd’hui sont dans le camp du Pouvoir Lavalas . Dans le même temps, l’Opposition tire un bilan positif de la première journée de grève générale pour réclamer le départ Jean Bertrand Aristide. La Plate-forme félicite tous les secteurs qui ont suivi le mot d’ordre tout en appelant la population à rester mobilisée . La Plate-forme Démocratique dit comprendre l’attitude des membres du secteur informel dans le cadre de ces mouvements de grève. En province,le mot d’ordre n’a pas été suivi notamment au Cap et aux Cayes . Par contre, aux Gonaïves, à Petit-Goâve et à Jacmel, la majorité des secteurs d’activités ont été perturbés.
Appel à la grève en faveur du départ de M. Aristide : le Pouvoir et l’opposition tirent leur bilan
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