Appel à l’aide pour l’Acul de Petit-Goave

L’Acul de Petit-Goave fait face à une poussée de fièvre. En moins d’un mois, trois enfants sont décédés dans cette petite localité située à dix minutes de la ville de Petit-Goave. Privés de centre de santé, d’eau potable et d’infrastructures routières, les habitants de l’Acul de Petit-Goave sont pratiquement livrés à eux-mêmes. Livrés aux intempéries et aux épidémies de fièvre notamment. De novembre à nos jours, au moins trois enfants ont rendu l’âme suite à une forte fièvre qui a résisté aux médicaments traditionnels. Selon des médecins qui étaient de passage dans la zone, il s’agirait effectivement des cas de malaria. Une visite guidée a permis de découvrir un gite d’anophèle, en tout cas selon des notables de l’Acul de Petit Goave. Cette petite localité inondée constamment par les eaux de ruissellement non drainées remplit, en effet, toutes les conditions pour la reproduction de centaines d’anophèles moustiques responsables de la transmission du paludisme. Les habitants ne savent pas où se donner la tête.Les mauvaises conditions d’hygiène à l’Acul de Petit-Goave seraient responsables de certains cas de décès. Cette localité ne dispose pas suffisamment de latrines construites en fonction des normes recommandées.A l’Acul de Petit-Goave, l’unique école nationale est dans un piteux état. Le collège évangélique Maranata accueille entre 570 et 600 élèves. Ceux de la section primaire reçoivent un plat chaud deux fois par semaine. Les besoins en matière d’éducation, de santé et d’infrastructures routières sont énormes. Les habitants pressent les autorités de Port-au-Prince d’intervenir en vue d’améliorer leurs conditions de vie mais, ils restent péssimistes.Les habitants de l’Acul de Petit-Goave vivent tant bien que mal avec l’aide de quelques rares organisations et des amis qui ne peuvent pas certainement tout faire. Il revient donc à l’Etat haïtien de garantir le bien être des habitants de cette petite localité située non loin de la ville de Petit-Goave.

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