La présidence annonce que les forces spécialisées de la Police Nationae d’Haiti (PNH) ont mis en déroute le groupe d’individus armés se réclamant de l’ancienne armée basé à Pernal . L’un des membres du bureau de presse du Palais National , Jacques Maurice, n’était pas en mesure de préciser si il y a eu des arrestations et si les membres de ce groupe sont toujours sur le territoire . M. Maurice révèle que la police a pris le contrôle du camp de ces hommes armés qui avaient hissé un drapeau noir et rouge et souligne que les autorités avaient toujours la situation en main. Le porte-parole des militaires démobilisés, le sergent Jean Baptiste Joseph dément toute implication d’anciens membres de l’armée dans la situation de tension à Pernal dans le Plateau Central . M. Joseph accuse le Pouvoir d’orchestrer cette manoeuvre pour éliminer ses opposants. L’ex-membre des forces armées indique que les anciens militaires attendent l’installation d’un gouvernement légitime pour reconstituer l’armée . Le sergent Joseph en profite pour réclamer des autorités Lavalas 97 mois d’arriérés issus des fonds de pension de l’institution militaire soulignant que les FADH existent selon la Constitution . L’ex-colonel Himler Rébu s’oppose à toute réaction armée pour résoudre la crise actuelle. Le membre du Comité de suivi du Cri de Vertières (Opposition) réagit ainsi aux déclarations d’un groupe d’hommes armés se disant anciens militaires venus renverser le Président Aristide . L’ex-officier affirme qu’iI ne dispose suffisamment pas de données pour savoir s’il s’agit d’un montage du Pouvoir ou d’une velleité réelle d’insurrection . Pour leur part , Evans Paul et Paul Denis de la Convergence ont émis des réserves sur la présence de ces hommes armés à Pernal .
Appréciation différente de la situation dans le Plateau Central au sein de la classe politique
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