Le Premier Ministre haïtien, M. Ariel Henry, impose lentement mais sûrement sa rhétorique et sa méthode aux acteurs politiques.
À l’occasion du 7 février le Premier Ministre s’est fait remarquer comme chef de l’exécutif, le seul maître à bord.
Nul n’a le droit de se réunir dans un hôtel en petit comité pour désigner un président, a rappelé M. Henry.
Agir de la sorte est un jeu d’enfant, a t-il jugé faisant allusion aux signataires de l’accord de Montana.
Il les exhorte à prendre au sérieux la crise politique déjà très grave.
En dépit de tout il entend continuer à tendre la main aux leaders de l’accord de Montana.
M. Henry a pris le soin de ne pas évoquer le mot dialogue dans ce contexte pour éviter de faire le jeu des leaders de Montana, la nouvelle opposition .
Le dialogue pour lui c’est ce qu’il mène sous le parapluie de l’accord du 11 septembre.
Il lance une mise en garde soulignant que nul ne peut prétendre seul pouvoir trouver la solution à la crise.
Ariel Henry maintient son discours et son action. Il promet de rétablir la sécurité indispensable à l’organisation des élections.
Il explique que les forces de l’ordre ont recommencé à traquer et mettre en déroute les gangs.
Il se fait menaçant assurant que ce sera en terroriste et en gang que les forces de l’ordre répondront à la terreur des bandits.
LLM / Métropole Haïti