A mi chemin entre espoir et lassitude, Clarens Renois du parti UNIR a exprimé une nouvelle fois ce mardi son rejet de la politique telle qu’elle est pratiquée en Haïti :
» Lorsque l’on entend qu’il y a eu une trentaine de kidnappings ou d’assassinats dans un week-end, il y a de quoi être inquiet. Il faut comprendre que les gens ont peur de sortir de chez eux et les écoles ferment à la moindre rumeur de violence. On ne fait pas de la politique en armant des partisans qui font ce que bon leur semble ensuite. Dans le contexte actuel, la sécurité est primordiale, les dirigeants politiques doivent le comprendre. «
Au lendemain d’un 7 février plein de crainte, le leader salut le comportement du peuple haïtien qui n’est pas sorti pour soutenir l’un ou l’autre des belligérants. Selon lui, ce choix s’explique par la lassitude des citoyens et des citoyennes :
» Le peuple haïtien a donné une démonstration de sa maturité en ne sortant pour personne le 07 février. Le message envoyé aux politiques est clair : Quels que soient vos désaccords il est temps de s’asseoir pour en discuter car nous avons besoin de vivre. »
La politique doit cesser de perturber la vie sociale de tout un pays comme c’est le cas actuellement déclare-t-il. Une fois de plus Clarens Renois se positionne en faveur de l’émergence de nouvelles pratiques politiques en Haïti, basées sur moins de rapport de force et sur plus d’arguments…
AL/Radio Métropole