Le Président Jean-Bertrand Aristide réaffirme qu’il fera son mandat de cinq (5) ans en dépit des appels répétés à la démission de l’Opposition et des partisans du chef d’OP assassiné des Gonaïves, Amiot Métayer. Le Chef de l’Etat qui participait à une réception pour des pauvres à Grand-Goave , le samedi 4 octobre 2003 en marge de la patronale Saint François d’Assises, a renouvelé son intention de remettre le pouvoir , le 7 février 2006. „ Pas une minute , pas une seconde de plus, mais aussi pas une minute de moins, pas une seconde de moins“, a martellé le dirigeant Lavalas tout en indiquant la nécessité de tenir d’abord des élections crédibles. Au passage , M. Aristide a dénoncé ce qu’il appelle l’embargo imposé par la Communauté Internationale empêchant à son gouvernement de réaliser des projets pour la population.Toutefois, Jean-Bertrand Aristide a promis pour ,avant janvier 2004 , une centaine de lignes téléphoniques, la construction d’un lycée et d’un marché, la réhabilitation du terrain de football et des canaux d’irrigation. Les propos du Chef de l’Etat sur l‘accmplissement de son mandat de cinq (5) ans interviennent au moment où des sources diplomatiques indiquent que M.Aristide a reçu l’assurance de la Communauté Internationale qu’il remettra le pouvoir en 2006. Dans ce cadre , le directeur exécutif de l’Initiative de la Société (ISC) , Rosny Desroches, souhaite que la Communauté Internationale revise sa politique en Haiti axée notamment sur la question du respect du mandat présidentiel et la tenue d’élections régulières. Le professeur Desroches ,l’invité de l’émission « Rencontre » diffusée sur Radio Métropole , le dimanche 5 octobre, estime que l’international doit aussi se soucier des autres aspects de la démocratie notamment l’équilibre des pouvoirs. M. Desroches estime que la position exprimée par la communauté internationale vis-à-vis du régime Lavalas risque d’être préjudiciable à l’avancement du processus démocratique . La démission de M.Aristide est réclamée depuis plus d’une année par l’ensemble de l’Opposition.Cette demande est relayée depuis trois (3) semaines par des membres d’Organisations Populaires(OP) Lavalas des Gonaïves depuis l’assassinat du puissant chef d’OP, Amiot Métayer qui accusent directement le chef de l‘Etat d’implication dans ce meurtre. Le jeudi 2 octobre , une intervention de la police à Raboteau ,bastion de la contestation anti-Aristide, a fait entre trois(3) et huit (8) morts et plus d’une dizaine de blessés par balles.
Aristide affirme qu’il ira au terme de son mandat
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