Les correcteurs des épreuves du Baccalauréat observent un arrêt de travail depuis le vendredi 13 août 2004 dans les trois principaux centres, les lycées Marie Jeanne, de Jeunes Filles et Anténor Firmin, à Port-au-Prince. Les correcteurs réclament des frais totalisant 15 mille gourdes pour reprendre le travail. Actuellement, ils reçoivent environ 7500 gourdes et soutiennent que ce montant est nettement insuffisant par rapport au coût de la vie. Le ministre de l’Education nationale, Pierre Buteau dénonce l’attitude des correcteurs qui ont signé un contrat avec l’Etat sans contrainte. Tout en reconnaissant que le montant des frais versé est insuffisant, le responsable gouvernemental fait remarquer que les moyens de l’Etat sont très faible. Le professeur Buteau appelle les éducateurs à faire montre de compréhension en reprenant le travail afin de publier à temps les résultats. Plusieurs dizaines de milliers d’élèves ont pris part aux examens qui se sont déroulés au cours du mois de juillet. La rentrée scolaire est prévue pour le 13 septembre.
Arrêt de travail des correcteurs des examens d’Etat
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