Situation de tension au quartier général de la CIMO

Les agents de la Compagnie d’Intervention et de Maintien d’Ordre ( CIMO), basés à Port-au-Prince, menacent d’observer un arrêt de travail illimité dans les prochains jours. Les membres de cette unité spécialisée de la police réclament des explications sur la « disparition » depuis le lundi 16 août 2004 de cinq de leurs frères d’armes impliqués dans une opération de désarmement à Morne-à-cabris, région située dans le Bas Plateau Central non loin de Mirebalais. Les agents de la CIMO, très en colère, accusent les militaires démobilisés d’être à la base de cette situation. Ils indiquent que leurs collègues basés dans la zone cherchaient à désarmer des anciens militaires qui rançonneraient la population. Les agents de la CIMO révèlent qu’une patrouille qui allait fournir du matériel à l’équipe basée à Morne-à-cabris a été attaquée, lundi, par des militaires démobilisés. Les policiers anti-émeutes qui affirment avoir le support des agents du Groupe d’Intervention Rapide ( GIPNH-« Swat Team »), observent un arrêt de travail et demandent des comptes aux responsables de la police. Ce mouvement intervient moins de 24 heures avant la tenue du match historique de football pour la paix entre Haïti et le Brésil, ce 18 août au stade Sylvio Cator.

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