La crise à l’Université a franchi une nouvelle étape avec la suspension des activités académiques pendant une semaine décidée par le Conseil suite au boycott des élections par un groupe d’étudiants , le vendredi 25 avril 2003. Cette décision est diversement appréciée par les étudiants qui , à l’unanimité , réclament une université fonctionnelle. Le lundi 28 avril, les salles de classes de plusieurs facultés de Port-au-Prince étaient effectivement vidées de leurs professeurs et étudiants ou presque. Sinon que des étudiants éparpillés ça et là discutant entre eux sur la crise et le devenir de cette université. Interrogés sur la décision du Conseil de l’Université de reporter sine die le scrutin pour le renouvellement du Rectorat et cesser les activités académiques pendant une semaine, plusieurs d’entre eux soutiennent cette disposition et déclarent appuyer la tenue des élections à l’université pour la normalisation de la situation. Mais pour d’autres, pas question de participer à des “ sélections”. Ce groupe d’étudiants désapprouve la manière dont le vote du 25 avril allait être organisé . Ils affirment qu’ils ne sont opposés au processus électoral en tant que tel mais réclament de la transparence dans la gestion des affaires à l’UEH. Le Front de Résistance et de Défense de l’Autonomie prend ses distances avec le groupe d’étudiants ayant boycotté les élections du vendredi 25 avril . Toutefois , le Front estime que le Conseil de l’UEH n’est pas étranger à la crise enregistrée à l’Université. L’un des porte-parole du Front , Yvon Barthélemy, en profite pour dénoncer l’arrêt de travail d’une semaine décidé par le Conseil .
Arrêt momentané des activités à l’UEH . La décision du Conseil divise les étudiants
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