La Cour d’Appel de Port-au-Prince n’a pas pu entendre le dossier Jean Léopold Dominique , le lundi 28 avril 2003 . Un problème d’ordre administratif est à la base du renvoi de la séance au 12 mai. Les différences parties devraient présenter leurs plaintes au Tribunal . L’émotion était au rendez-vous, le lundi 28 avril, à la Cour d’Appel à l’occasion de l’audition de l’affaire Jean Dominique, à cette séance où il était question d’entendre inculpés et victimes. Les proches de l’un des inculpés, Daniel Jeudi, se sont particulièrement illustrés. Sa femme et ses enfants ne pouvaient contenir leurs larmes en voyant, Daniel Jeudi, menottes au poignet. Et l’inculpé en a profité pour clamer son innocence. Il affirme qu’il avait été appréhendé dans le cadre d’une affaire de drogue . Toutefois, M. Jeudi devra patienter avant de pouvoir se défendre car l’affaire n’a pas été entendue. La séance est reportée à la quinzaine en raison de l’absence d’un des inculpés, Ralph Léger. Le 12 mai, la Cour d’Appel devra auditionner les parties qui contestent d’une façon ou d’une autre l’ordonnance définitive du juge Bernard Sainvil. Des deux (2) côtés, on fait état d’injustice. La Cour d’appel devra trancher. L’Association des Journalistes Haitiens (AJH) encourage les familles des victimes qui sont allées en appel. L’AJH rappelle qu’elle n’était pas satisfaite de l’ordonnance définitive du juge Bernard Sainvil tendant à faire croire que le directeur de Radio Haiti Inter a été tué le 3 avril 2000 par des bandits. Le secrétaire général de l’association , Guyler C. Delva , dit souhaiter que la justice mette la main aux collets des coupables du meurtre de Jean L. Dominique .
Renvoi de la séance d’audition de l’affaire Jean Dominique
Publicité