Ashley Laraque : les politiques ne peuvent plus prendre tout un pays en otage

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L’organisation « Haïti, je m’engage » lance un appel au sacrifice afin d’éviter le chaos qui s’annonce.

L’un de ses membres, l’activiste Ashley Laraque affirme qu’une implication de la frange la plus saine de la société est obligatoire pour éviter que la population ne se retrouve une nouvelle fois prise entre deux groupes qui se préparent depuis un an au grand affrontement du 07 février.

« La date du départ de Jovenel Moïse n’a aucune importance, puisque qu’il ne lui reste au maximum qu’un an de mandat. Il importe que la société civile prenne ses responsabilités et s’interpose entre les belligérants de manière à donner un avenir à ce pays. »

Pour Ashley Laraque et l’organisation « Haïti, je m’engage », la société doit s’impliquer dans plusieurs structures de médiation afin d’éviter que la population continue d’être prise en otage par quelques activistes qui veulent imposer leurs vues à tous un pays.

Confiant en un départ de Jovenel Moïse au plus tard le 07 février 2022, Ashley Laraque évoque la création en attendant l’échéance, de structures de contrôle de l’action de l’exécutif autour du reste du sénat et d’un groupe de sages qui rassemblerait d’anciens élus ou des membres éminent de la société civile.

Aujourd’hui la société civile doit s’imposer comme arbitre et redéfinir le pays dans une optique moins conflictuelle et plus constructive estime-t-il :

« Tout le débat politique ne repose plus que sur une date, sans que personne ne se soucie du lendemain. L’avenir du pays ne peut dépendre d’une question de fin de mandat. Actuellement le secteur politique occasionne trop de perturbation à l’ensemble de la société. Ce n’est plus tolérable. Jovenel Moïse partira de toute façon. Capitalisons sur ce qu’il aura laissé. »

Intervenant ce vendredi matin, pendant le journal du matin de Radio Métropole, l’activiste a révélé que cet appel a d’ores et déjà reçu bon nombre de soutiens politiques. L’optimisme est donc de mise, alors que le sable s’écoule lentement mais surement dans le sablier et que la date fatidique approche.

AL/Radio Métropole

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