Ces violents incidents enregistrés au Centre-Ville, à Pétion-Ville , Delmas et au niveau de l’aéroport international de Port-au-Prince ont fait également 14 blessés dont deux (2) grièvement. Cette recrudescence de violence intervient à trois (3) jours des élections présidentielles et sénatoriales partielles du 26 novembre. Les membres d’Organisations Populaires (OP) lavalas qui ont gagné les rues immédiatement après ces attentats ont jeté la responsabilité de ces violences sur le dos des leaders de l’Opposition . ils ont cité nommément Evens Paul , Gérard Pierre Charles, Raynold Georges et appelé le ministre de la justice Maitre Camille Leblanc à mettre l’action publique en mouvement contre ces dirigeants de la Convergence Démocratique ; » si les autorités ne procèdent pas à l’arrestation des membres de l’Opposition , nous utiliserons l’arme de la révolution contre eux » a declaré l’un des porte-parole des OP lavalas. Ces membres d’OP qui ont improvisé une manifestation le mercredi 22 novembre dans les rues de la capitale scandaient des slogans favorables à l’ancien président Jean Bertrand Aristide » Aristide ou la mort , dimanche nous irons voté titide » tout en lancant de nouvelles mises en garde contre la Convergence Démocratique et tous ceux qui tenteront de bloquer le vote du peuple. Le président du Sénat contesté,Yvon Neptune a condamné ces attentats et a rejeté la responsabilité de ces actes sur les secteurs qui cherchent à perturber le processus électoral. M. Neptune a souhaité que les autorités concernées prennent les mesures qui s’imposent pour garantir la sécurité de la population.Pour sa part, Evens Paul l’un des porte-parole de l’Espace de Concertation a qualifié ces attaques de manoeuvres dilatoires du régime lavalas visant à créer la confusion . M. Paul prévient que l’Opposition ne se laissera pas entrainer sur ce terrain et préconise enfin la voie du dialogue pour permettre au pays de sortir de l’impasse.De son coté, l’ancien sénateur Paul Denis a critiqué le président René Préval et la Police Nationale d’Haiti (PNH) pour leur incapacité à assurer la sécurité de la population face à la multiplication des actes de violence. Le dirigeant de l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL) a imputé la responsabilité de cette vague de violence aux Oganisations Populaires (OP) lavalas qui avaient annoncé une opération de baillonnement.
Attentats à l’Explosif à Port-au-Prince
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