Selon ces organisations, seule une solution négociée pourrait désamorcer la crise et éviter au pays la catastrophe. Dans une déclaration conjointe les organisations de la société civile et du secteur privé des affaires ont deploré que les pourparlers initiés entre les différentes formations politiques du pays sous l’égide de l’Organisation des Etats Américains (OEA) n’aient pas abouti à un accord. Les graves erreurs commises lors des législatives du 21 mai doivent être corrigées estiment ces organisations de la société civile ; ce qui permetrrait selon elles de relancer le processus électoral sur des bases crédibles et fiables afin de sortir le pays de l’impasse . Pour ces organisations de la société civile les élections présidentielles et sénatoriales, dans le climat actuel ne feront qu’aggraver la crise. De plus, elles mettent en doute la crédibilité du Conseil Electoral remanié de Ernst Mirville à mener à bien un processus électoral . Les organisations de la société civile et du secteur des affaires appellent toutes les parties concernées à revenir à la table des négociations pour éviter au pays la catastrophe. D’autre part, des partisans de la liberté en Haiti se prononcent contre une dictature dans le pays. Dans une déclaration conjointe datée du 18 novembre, les signataires qui sont pour la plupart membres de la Convergence Démocratique se prononcent contre l’aggaravation du climat socio-politique et la tenue d’élections dans le pays avec le Conseil Electoral Provisoire (CEP) de Ernst Mirville. Dans leur déclaration, les signataires appellent au boycott du scrutin du 26 novembre qu’ils qualifient de mascarade électorale. Les élections du 26 novembre selon eux consacreront la fin de la liberté et du processus démocratique.
La Société Civile Prône une Solution Négociée
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