Après des semaines d’enquête, la police nationale d’Haïti et la police des Nations unies ont appréhendé un suspect, il y a environ un mois. Mais aucune accusation n’a toutefois été portée à ce jour contre le tueur présumé de M. Bourque, déplore la presse canadienne.Le commandant de la police de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti, le Canadien Graham Muir, a indiqué à La Presse Canadienne que l’enquête n’était pas encore terminée dans ce dossier. »Je vais recommander que nous menions l’enquête de façon à fournir suffisamment de preuves afin que le suspect puisse être accusé et poursuivi en vertu des lois du pays », a-t-il déclaré.Les problèmes à régler sont innombrables en Haïti, estime la presse canadienne indiquant que l’un de ceux auquel devra rapidement s’attaquer le nouveau gouvernement Préval est le laxisme du système judiciaire, qui laisse actuellement courir en toute impunité des centaines de criminels. Parmi eux, l’assassin du Québécois Mark Bourque, tué en décembre dernier alors qu’il s’apprêtait à faire don d’une génératrice à un hôpital de Port-au-Prince.Mark Bourque, 57 ans, originaire de Stoneham, faisait partie d’un contingent de policiers envoyés par le Canada pour aider à l’organisation des élections présidentielles et parlementaire en Haïti. L’officier à la retraite a été pris dans une embuscade alors qu’il circulait avec un autre soldat de la paix près de Cité-Soleil, le plus grand bidonville de Port-au-Prince.
Aucune accusation n’a encore été portée contre le présumé tueur du québécois Mark Bourque en Haïti
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