Bilan préoccupant des intempéries dans la région Sud au mois de mai

Le Bureau de la Protection Civile a présenté , le mercredi 10 juillet 2002, un bilan définitif des inondations enregistrées dans le Sud et la grande-Anse , en mai dernier . Quarante-quatre (44) personnes ont été tuées et sept (7) mille familles sinistrées dont quatre (4) mille dans le Sud . Plus de 4 millions de gourdes ont été décaissés par le Trésor Public au profit des victimes sur les plans économique , sanitaire et psychologique . Le responsable de ce bureau , le docteur Yolène Suréna , annonce qu’un comité permanent a été constitué pour prendre en charge les victimes . A l’occasion des inondations du 24 au 26 mai , le Pouvoir avait décrété les régions Sud et Grande-Anse zone d’urgence . Pour alléger le sort des familles sinistrées, le gouvernement avait pris en charge les funérailles des victimes. En plus des produits de première nécessité, chaque famille de victime avait reçu une enveloppe de cinq (5) mille gourdes pour l’organisation des obsèques, avait précisé Yolène Suréna, le 3 juin dernier. Le docteur Suréna avait également indiqué que les opérations de secours et de distribution de vivres alimentaires se déroulaient avec le support de la Croix Rouge Haïtienne, du ministère de l’intérieur et des mairies des villes du Sud et de la Grande-Anse affectées par les inondations. Parallèlement, les autorités compétentes devaient intervenir pour réhabiliter les insfrastructures sévèrement endomagées par les intempéries. Le ministre de l’intérieur ,Jocelerme Privert, et la responsable du bureau de la protection civile ,Yolène Suréna, avaient reconnu que des mesures devaient être adoptées pour prévenir les cas d’inondations. Le gouvernement avait indiqué qu’il pensait lancer une campagne d’éducation de grande envergure pour informer et faire comprendre la nécessité de respecter les consignes qui sont passées dans le cadre des catastrophes naturelles. Le ministre de l’intérieur Jocelerme Privert avait même parlé de mesures drastiques pour contraindre les gens à éviter les zones à risque. Les cas d’inondations dans le Sud, la Grande-Anse et d’autres régions du pays se répètent presque tous les ans mais à des degrés beaucoup plus inquiétants. Il suffit d’une ou deux (2) petites averses pour se rendre compte de l’état de dégradation de l’environnement haïtien . Les pouvoirs publics tardent à adopter les mesures nécessaires pour stopper la détérioration de l’environnement .

Publicité