Brutalités policières contre Judie C. Roy, le gouvernement assume …

Le secrétaire d’Etat à la Communication , Mario Dupuy , de retour de l’étranger , justifie les actes de brutalité commis par la police à l’occasion de l’arrestation de l’opposante Judie C. Roy. En marge du « Mardi de la Presse » du 5 août 2003, M. Dupuy a affirmé que la dirigeante de « REPAREN » est un terroriste qui a déjà fait des victimes dans les rangs de la police . Le porte-parole du gouvernement a indiqué qu’un agent du Bureau de Recherches et d’Investigation (BRI) avait été abattu lors d’une première tentative d’arrestation de Mme Roy. Dans ce cadre , Mario Dupuy affirme haut et fort que la police ne saurait mettre des gants pour procéder à l’arrestation d’un terroriste . M. Dupuy poursuit que Mme Roy ne devait pas s’attendre à recevoir une lettre d’invitation car , dit-il, dans tous les pays du monde , lorsqu’on procède à l’arrestation d’un terroriste , elle ne se fait jamais sans violence . Le secrétaire d’Etat à la Communication soutient que la responsable de « REPAREN » n’est pas étrangère à la situation de violence régnant dans le Plateau Central . Dans une lettre publiée en début de semaine , Madame Judie C. Roy,arrêtée le 14 juillet, incarcérée à Pétion-Ville , torturée à l’Académie de Police et au Commissariat de Delmas 33 , a rejeté en bloc les accusations de terrorisme, de complot contre la sûreté et de détention illégale d’armes à feu portées contre elle par le Pouvoir. Mme Roy en a profité pour rappeler combien elle avait aidé les tenants du régime actuel durant la période du Coup d’Etat du 30 septembre 1991.

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