Camille Leblanc critique la démarche du chef du Parquet

Le juriste Camille Leblanc salue la décision du député Arnel Bellizaire de regagner son domicile en dépit du mandat décerné par le chef du Parquet de Port-au-Prince.M. Leblanc qui avait, en sa qualité de militant des droits humains, assurer la défense de M. Bellizaire, critique la démarche du commissaire du gouvernement, Félix Leger. Condamné pour détention illégale d’arme à feu, M. Bellizaire avait purgé sa peine de 18 mois d’incarcération, explique M. Leblanc qui détient des copies des actes juridiques de l’époque.Interrogé sur la poursuite pour évasion en février 2005, le juriste juge qu’une poursuite pour ce délit est impossible puisque frappée de prescription.Il rappelle que le Parquet n’avait pas en 2006 engagé de poursuite pour évasion contre M. Bellizaire. Camille Leblanc se dit surpris des autres charges avancées contre M. Bellizaire arguant que les autres chefs d’accusation avaient été écartés par le juge instructeur Napela Saintil. A l’instar du député de Delmas – Tabarre, M. Leblanc assure qu’il s’agissait de persécution politiques orchestrées par le garde des sceaux Bernard Gousse.En ce qui a trait à la qualification de M. Bellizaire pour briguer un poste électif, le juriste a fait valoir que les dossiers traités au correctionnel ne sont pas des crimes.L’interdiction de la constitution concerne uniquement les individus condamnés à une peine afflictive ou infamante lors de procès criminels. LLM / radio Métropole Haïti

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