Certains médias de la capitale Port-au-Prince décident d’oberserver une journée de blackout sur les informations pour protester contre ce qu’ils appellent « la volonté du gouvernement intérimaire de persécuter la presse ». Dans une déclaration à Radio Métropole, Guyler C. Delva, secrétaire général de l’Association des Journalistes Haïtiens ( AJH), a critiqué la position de l’équipe de transition qui, selon lui, veut entraver le fonctionnement de la presse en Haïti. La ministre de la Culture et de la Communication a pris le contre pied des déclarations faites par M. Delva indiquant que le gouvernement actuel n’a nullement l’intention de persécuter la presse. Magalie Comeau Denis explique qu’il est du devoir des autorités de rappeler à l’ordre les médias qui véhiculent des messages de haine et de violence. Dans le but d’éviter les dangers irréparables qui peuvent être causés à la nation par les abus de droit d’expression, le Conseil des ministres a, dans un communiqué en date du 20 juillet 2005, demandé aux instances concernées ( Ministère de la Culture et de la Communication, Ministère des Travaux Publiques, Transports et Communication, Ministère de la Justice et de la Sécurité Publique) de prendre les mesures appropriées contre tous les médias ou journalistes qui véhiculent un discours de haine et qui offrent leur micro à des bandits.
Certains médias de Port-au-Prince observent une journée de blackout sur les informations
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