La Mission des Nations Unies pour la Stabilisation d’Haïti se mobilise suite aux informations relatives au débarquement éventuel dans le pays de mercenaires sud-africains avec pour mission de provoquer une situation de violence à l’occasion des élections. Les porte-parole de la Minustah qui rencontraient la presse le jeudi 4 août indique que les casques bleus sont mobilisés et se tiennent prêts à intervenir pour faire échec aux bandits qui souhaitent entraver le processus électoral. Le contrôle de la frontière haïtiano-dominicaine a été récemment au centre d’une rencontre entre le président dominicain Léonel Fernandez et le responsable de la Minustah Juan Gabriel Valdez. Le chef de l’Etat dominicain a révélé que le plan de sécurité préparé par les Etats-Unis pour la frontière haitiano-dominicaine sera opérationnel dans les prochains jours. Il a fait savoir que son gouvernement s’est proposé de reconcevoir, avec l’aide du commandant Sud de l’armée américaine, un système de protection de la frontière haitiano-dominicaine. Des informations ont révélé qu’un groupe de 10 à 15 sud-africains chercheraient à entrer en Haïti avec de faux visas par la République Dominicaine pour provoquer une situation de violence dans le pays à l’occasion des élections. Ces révélations ont également fait mention de la participation présumée d’une compagnie qui avait fourni des agents de sécurité à l’ancien président haïtien Jean Bertrand Aristide dans le recrutement des mercenaires. Les noms de certains de ces mercenaires avaient été mentionnés dans la presse dont Garcia Rivas, Duplace Limburt, Trudy, Lowe, Aunel Hunter, Farrer et Joseph. Les autorités dominicaines avaient promis d’enquêter sur la présence éventuelle de ces mercenaires sud-africains sur leur territoire.
Haïti/insécurité : la Minustah prend au sérieux la menace de mercenaires sud-africains
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