La police est intervenue pour tenter de ramener le calme au Cap-Haitien et empêcher un affrontement entre partisans et adversaires du Président Jean Bertrand Aristide , ce mardi 3 décembre 2002 . Les policiers qui s’étaient dressés entre les deux (2) parties ont tiré en l’air et lancé du gaz lacrymogène pour essayer de contrôler la situation alors que le risque de confrontation devenait de plus en plus grand . Avant cette intervention , les agents de l’ordre avaient essuyé des jets de pierre et les membres d’Organisations Populaires (OP) Lavalas furieux voulaient à tout prix avoir la tête des sympathisants de l’Opposition . De leur côté, les membres de l’Opposition , beaucoup plus nombreux que les Lavalassiens, insistaient pour que la police leur garantisse la sécurité afin de pouvoir respecter le parcours de la manifestation . La marche , autorisée par la police, avait été convoquée par la branche Nord de la Convergence Démocratique qui réclame la démission du Président de la République et dénonce le comportement des partisans zélés du chef Lavalas . L’attitude des membres d’OP Lavalas et même des autorités supérieures du parti au Pouvoir est également condamnée par le secteur commercial de la deuxième ville du pays . Dans une note publiée le lundi 2 décembre , la Chambre de Commerce du Nord a dénoncé les pressions exercées sur ses membres suite au soutien qu’elle avait donné à la marche de l’Opposition , le 17 novembre dernier . D’un autre côté, les partisans de la Convergence ont gagné les rues de Jacmel (Sud-Est ) ce mardi 5 décembre pour réclamer le départ de M. Aristide . Aux cris de “ nou bouke “ ( on est fatigué) , les opposants au régime Lavalas ont parcouru diverses artères de la ville pour réclamer un changement de gouvernement afin de remettre le pays sur les rails . Aucun incident n’a jusqu’ici été signalé. Il en est de même à Petit Goâve où la cérémonie de commération du premier anniversaire de l’assassinat de Brignol Lindor , directeur de la salle des nouvelles de Radio Echo 2000 , a commencé . Le curé de la paroisse a ,à la dernière minute , décidé de ne plus permettre aux victimes de chanter la messe du souvenir dans l’Eglise . La famille et les nombreux sympathisants tiennent la cérémonie sur le perron de l’Eglise et la messe est dite par un pasteur.
Chaude journée en province , ce mardi 3 décembre
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