Les agents de la direction de la circulation des véhicules ne semblent pas lésiner sur les moyens pour faire appliquer la décision des autorités de ne plus tolérer dans les rues les anciennes plaques d’immatriculation depuis le 1er octobre.Dans ce cadre, même des personnalités Lavalas ne sont pas épargnées. Que ce soit le commissaire du gouvernement de Port-au-Prirnce ,Josué Pierre Louis ou le président de la Commission Police et Sécurité Publique à la Chambre Basse , Philor Dominique, tous ils se sont déjà fait rappeler à l’ordre par la Police. Et le dernier cas en date, c’est celui qui révolte le plus le sénateur de l’Artibonite Jean Claude Délicé, le président du grand corps, le sénateur Yvon Feuillé, a été également victime des agents de la direction de la circulation. Dans les parages du Palais Légilatif, ce dossier est sur toutes les lèvres, une affaire qui dégoûte plus d’un, et chacun, aussi , cherche à comprendre le mobile d’une telle opération de la police. D’où vient l’ordre ? ou du moins, s’agit-il d’excès de zèle, d’abus de pouvoir ? se demande le sénateur Délicé. Crise d’autorité, c’est la conclusion à laquelle aboutit le sénateur lavalas de l’Artibonite. Mais il y aussi une chose que le parlementaire déplore chez les policiers qui ne veulent rien entendre dès qu’il est question de plaque d’immatriculation, c’est leur arrogance. Erreur de procédure, lenteur dans la gestion des dossiers ou encore crise d’autorité pour répéter le sénateur Délicé, aucune réponse pour tenter de comprendre les agissements de la police , mais une chose est sûre, quant à présent , pour les parlementaires Lavalas, ça ne circule pas bien.
Circulation des véhicules : Des personnalités proches du Pouvoir victimes d’écarts de la police
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