Au lendemain d’une énième réunion du Conseil National de la Police Nationale qui a essentiellement débouché sur de bonnes paroles qui ont laissé l’assistance de marbre, le leader du parti Union pour l’Unité et la Réconciliation tire la sonnette d’alarme :
« L’arrogance des gangs atteint une ampleur telle qu’un accord de sortie de crise devient de plus urgent. Ce qui nous importe c’est que les activités reprennent en toute sécurité et que le banditisme soit combattu fortement. Ce serait le rôle principal d’un nouveau gouvernement. »
Exprimant son inquiétude après avoir constaté la facilité avec laquelle les gangs agissent au niveau du centre ville de la capitale, Clarens Renois révèle s’être entretenu avec des agents des forces de l’ordre qu’il dit avoir trouvé assez démoralisés :
« La Police est humiliée par l’audacité des bandes armées qui agissent le plus librement du monde. Par ailleurs, les agents déplorent de ne plus bénéficier de la confiance de l’état et de la société en général. Pire ils constatent que certains Politiques utilisent les gangs pour détruire les institutions républicaines. »
Face à cela, le coordonnateur général du parti UNIR plaide pour la mise en place d’une politique énergique en faveur des policiers afin de leur redonner cette confiance perdue. Il faut que la seule force armée légale du pays redevienne la seule à maintenir l’ordre et la sécurité dans le pays, ce qui n’est plus le cas, déplore l’ancien journaliste.
AL/Radio Métropole