Le chef de file du parti Unir, M. Clarens Renois, dénonce la violence qui caractérise la vie politique haïtienne.
Le pays doit donner une chance à la non violence, a martelé, l’ancien directeur des nouvelles de radio Métropole et correspondant de la Voix de L’Amérique.
Il se dit indigné que des dirigeants politiques et le chef de l’état ne s’evertuent qu’à proférer des menaces dans les médias.
M. Renois regrette que les citoyens haïtiens n’apprécient que les dirigeants politiques violents.
On me reproche d’avoir un langage de pasteur, confié t-il.
Il déplore l’agression contre l’ex president Jocelerme Privert expliquant que les militants ont agi suivant le message de leur leader.
Ceux qui imposent la violence ne s’interressent qu’à leurs intérêts personnels, a laissé entendre M. Renois critiquant l’appui de la presse aux leaders politiques et sociaux violents.
Nous construisons un pays de violence inconsciemment parce que les enfants reproduiront les mêmes choses dans 20 ans.
M. Renois a repris les paroles du président américain Joseph Biden qui a declaré lors de son investiture que la politique n’est pas un champ de bataille.
LLM / radio Métropole Haïti