Clôture du congrès de la Société Civile dite majoritaire

Les membres de la Société Civile dite majoritaire ont mis fin le jeudi 21 juin à leur congrès de deux (2) jours. Au terme de ce colloque, les participants ont adopté une résolution. En cinq (5) points , la Société Civile dit majoritaire a abordé les questions à l’ordre du jour sur le plan politique: l’impasse actuelle, la formation du Conseil Electoral Provisoire (CEP) et la résolution de l’OEA. Les participants au congrès sur le thème “ quelle société civile pour Haïti” se proposent d’intégrer toute médiation dans la perspective d’une solution à la crise. Ils revendiquent aussi leur participation à la formation du prochain CEP. “ Nous voulons déléguer dans cette nouvelle machine électorale trois (3) membres” a déclaré Kelly Dahïti, porte-parole du mouvement proche de Fanmi Lavalas. En ce qui a trait à la résolution de l’OEA, la Société Civile dite majoritaire se propose de mettre sur pied une Commission tri-partite qui serait composée de l’exécutif, de la Société Civile et des parties en conflit ( Fanmi Lavalas/Convergence) . Cette Commission aurait pour mission d’évaluer la résolution de l’OEA en vue de son application. Dans cette résolution, le président Jean Bertrand Aristide s’est engagé à former un CEP crédible et indépendant. Et l’un des cinq (5) points adoptés au congrès plaide en faveur d’une révision des structures du conseil national d’observation électorale. Le congrès insiste aussi sur la nécessité de lancer une campagne d’éducation civique. Une copie de cette résolution sera envoyée au président Aristide, aux trois pouvoirs de l’Etat, aux partis politiques de l’Opposition, à la Société Civile et aux représentants de la Communauté Internationale en Haïti.

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