Un an après, des organisations locales affirment que rien de concret n’a été fait pour changer l’image de la zone de Fonds Verrettes, ville construite dans le lit d’une rivière. Ces organisations dénoncent ce qu’elles appellent l’irresponsabilité du gouvernement intérimaire qui n’a pas respecté ses promesses de reconstruction de la ville. A l’occasion du premier anniversaire de la catastrophe de Fond Verrettes, les organisations de la zone lancent un appel à la solidarité à l’endroit de la nation. Fonds Verrettes ne doit pas mourir mais doit se remettre de la catastrophe, écrivent ces organisations de la ville qui tiennent des manifestations ce lundi pour marquer la date du 23 mai. Il y a un an, des fortes pluies ont provoqué des inondations ayant causé la mort de plusieurs centaines de personnes à Fonds Verrettes et à Mapou, localités situées dans l’Ouest et le Sud-Est. Des plantations ont été dévastées de même que du bétail emporté. La saison pluvieuse accompagnée de la période cyclonique ( juin-octobre) fait craindre le pire. Les autorités se préparent en conséquence d’autant que l’environnement est très dégradé. Une séance de simulation a eu lieu, le samedi 21 mai 2005, à Port-au-Prince dans le cadre de la mise en application du Plan d’action de la saison cyclonique. La séance de simulation s’est déroulée autour de l’approche et du déferlement d’un ouragan sur la presqu’île du Sud jusqu’à sa sortie du territoire haïtien.
Commémoration, ce 23 mai, du premier anniversaire des inondations meurtrières à Fonds Verrettes et à Mapou
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