Communauté de vues entre le gouvernement et la Munustah pour combattre la violence et réussir la transition

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Le Premier ministre haïtien a salué la collaboration dont fait montre la Minustah suite aux décisions conjointes prises sur le dossier brûlant de la sécurité en Haïti. Gérard Latortue table sur une plus grande efficacité de la coopération avec la Minustah dans les prochaines semaines avec l’arrivée de nouvelles troupes pour renforcer la Mission de stabilisation. Dans une intervention dans la soirée du jeudi 28 octobre 2004 à l’occasion d’une cérémonie marquant la fête de l’ONU, le chef du gouvernement a réitéré la volonté du pouvoir de respecter les droits humains suites aux incidents enregistrés, mardi, dans le quartier populaire de Fort National. Gérard Latortue a instruit le ministre de la justice de diligenter une enquête pour faire la lumière sur l’assassinat de plusieurs jeunes de ce quartier . Il en a profité pour prendre ses distances par rapport à des cas de violations des droits humains tout en défendant la police à partir des rapports fournis par l’institution. Le chef de la Minustah confirme l’engagement de la communauté internationale à accompagner Haïti en vue de la réussite de la transition politique en cours. Juan Gabriel Valdez qui s’exprimait jeudi soir à l’Hôtel Montana ( Pétion-Ville) s’est montré confiant quant au succès de l’expérience en cours. Dans ce discours prononcé en présence du Premier ministre, des membres de la classe politique et du corps diplomatique, M. Valdes a salué l’état de santé des relations entre le gouvernement et la Minustah. Le chef de la Minustah a lancé une mise en garde aux secteurs qui utilisent la violence pour arriver au pouvoir, référence aux chimères lavalas. Juan Gabriel Valdez table sur une victoire de la police et de la Minustah dans la lutte contre l’insécurité. Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en Haïti préconise du même coup le dialogue entre les haïtiens. Il soutient également que le sort de la Minustah est lié à la transition politique en cours. L’ambassadeur de France en Haïti condamne fermement les violences qui entretiennent les chimères lavalas à la capitale. Dans une interview accordée à Radio Métropole, Thierry Burkard affirme que les actes des chimères n’atteindront pas la volonté de Paris d’aider à la réussite de la transition. Le diplomate français réitère l’opposition de Paris à Aristide.

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