
Il n’y a pas eu de programme spécial à l’occasion de la journée internationale de la presse, hier 3 mai. Des associations de journalistes dont SOS journalistes ont profité de l’occasion pour tirer la sonnette d’alarme sur des cas de violation des droits des journalistes.Le secrétaire général de cette organisation, Guyler Delva, révèle que Jean-Claude Dumény, correspondant de Radio-Télé Ginen, à Las Cahobas, et Patrick Jeune, correspondant de Radio One, à Belladères, dans le Plateau Central, ont dû prendre le maquis pour échapper aux assauts d’individus armés, proches de certains candidats aux législatives.Quelques heures après la publication des résultats définitifs du second tour des élections, dans la nuit du 20 avril, des individus ont mis le feu à la résidence du journaliste Dumény et tiré des coups de feu dans la direction empruntée par le journaliste et les membres de sa famille. M. Delva indique que 7 stations de radio et une quinzaine de journalistes ont également été l’objet de menaces de mort et d’actes d’intimidation. Par ailleurs le président élu, Michel Martelly, dans un message à l’occasion de la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse, a promis d’apporter sa contribution au profit du renforcement d’une presse libre et indépendante. » Je dis merci à la presse. Merci de vendre une autre image d’Haïti. Je supporte ce quatrième pouvoir « , insiste t-il.De son coté la ministre de la culture, Marie Laurence Jocelyn Lassègue, a appelé les journalistes à renforcer les organisations de journalistes afin, entre autres, de mieux défendre leurs droits et préserver la liberté d’expression dans le pays.Elle a rappelé que le gouvernement Préval, a toujours pris des initiatives qui vont dans le sens du respect de la liberté d’expression. LLM / radio Métropole Haïti