Le Conseil Electoral Provisoire (CEP) n’a toujours pas bougé 5 jours après la présentation du rapport de la commission de l’OEA recommandant l’annulation des verdicts du Bureau du Contentieux Electoral National (BCEN). La conseillère électorale, Laurette Croyance, qui depuis quelques jours est en première ligne, affirme que ses collègues n’ont toujours pas eu de rencontre sur le dossier.Mme Croyance, désignée par M. Dorsainvil pour présider le BCEN spécial, révèle qu’elle n’a pas eu de rencontre avec le président de l’organisme électoral. Lundi les conseillers électoraux n’étaient pas en nombre suffisant pour tenir conseil.La représentante de l’église épiscopale déplore que la proposition de M. Dorsainvil ait été publiée dans les medias avant d’être soumise aux conseillers.Elle considère les déclarations de M. Dorsainvil comme un souhait et non comme une proposition formelle. Par ailleurs, le conseiller Jacques Belzinc n’est pas prêt à renier les verdicts du BCEN.Il estime qu’on peut trouver une solution politique mais qu’il ne pourra pas rejeter les décisions prises en tant que juge électoral. Il signale que les décisions du BCEN ont été prises à la majorité des 5 membres. L’attentisme au CEP témoigne de l’imbroglio dans laquelle les 7 conseillers électoraux sont impliqués.Ils sont considérés comme étant les auteurs de cette crise politique. Les candidats de l’Inité et de l’opposition pressent les responsables de l’organisme électoral de publier les résultats qui leur sont favorables.Pendant ce temps les actes de violence se poursuivent dans plusieurs circonscriptions dont Grand Goave, Léogane et Bombardopolis.D’autres candidats dont Jean Marcel Lumerant (Inité) estiment qu’il revient au chef de l’état de trancher.Il accuse le président Préval de n’avoir pas pris ses responsabilités en publiant les noms dans le journal officiel. LLM / radio Métropole Haïti
Le CEP ne bronche pas en dépit des pressions
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