Le directeur des Centres GHESKIO , Jean William Pape, tire la sonnette d’alarme auprès des différents secteurs sur la propagation de la tuberculose en Haiti . Le praticien rappelle que la tuberculose est un des corrollaires du Sida et exhorte la société à s’engager dans cette lutte pour la vie. “La situation est extrêmement grave”, c’est le docteur Jean William Pape qui le dit et il y a lieu de s’inquiéter. Depuis l’apparition du VIH/SIDA en Haïti, les infections au bacille de Koch n’ont de cesse augmenté. Pire , des cas de résistance aux antibiotiques ou encore de traitements inadéquats dans les zones reculées du pays sont signalés. En un mot, le programme de lutte contre la tuberculose serait en difficulté. Le président du congrès de l’Association Médicale Haïtienne (AMH) exhorte les autres acteurs à venir en aide au Ministère de la Santé Publique et de la Population (MSPP). Selon le docteur Pape, il s’agit d’un problème national nécessitant une réponse nationale. A l’instar de la tuberculose, la lutte contre la poliomyélite, la malaria et le tétanos exige une importante mobilisation de ressources au point qu’on s’interroge aujourd’hui sur la nécessité de développer de nouvelles stratégies moins coûteuses en vue d’atteindre toutes les couches du pays. Le docteur Jean William Pape propose d’aller vers la population en définissant un programme de soins de proximité. Le président du congrès de l’AMH croit que le MSPP a la capacité de gérer un tel programme. Le responsable des Centres GHESKIO cite en exemple le ralentissement de la prévalence du VIH/SIDA suite aux campagnes nationales de lutte contre cette épidémie lancées par le MSPP avec le support de ses partenaires. Le docteur Pape soutient que la prévention est l’un des moyens les plus efficaces pour combattre les maladies infectieuses. La prévention peut être égalament assimilée au respect pur et simple des principes d’hygiène. Le praticien recommande de se laver les mains avec un détergent pour détruire les microbes les plus dangereux. Ainsi , vous réduisez de 50% les risques de développer une maladie infectieuse.
Cri d’alarne du directeur des Centres GHESKIO en faveur de la prise en charge de la tuberculose en pleine expansion dans le pays.
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