Crise politique : rapports tendus entre les gouvernements haitien et américain

Le parti au pouvoir fait part de son indignation après les commentaires du Département d’Etat américain sur la récente mission à Washington de deux (2) émissaires du gouvernement autour du déblocage de l’assistance internationale . La formation politique de Jean Bertrand Aristide parle encore de « terrorisme economique  » « Nous n’avons pas été quémander à Washington « affirme Fanmi Lavalas. Le parti au pouvoir par la voix du représentant national a.i. , Yvon Neptune, indique que le gouvernement haitien n’a fait que réclamer ce qui lui est dû. M. Neptune poursuit que l’international en gelant les fonds destinés à Haiti cause au pays une grave injustice . Le président du Sénat contesté assume le terme « terrorisme économique  » utilisé par le président Jean Bertrand Aristide et critique cette façon par Washington de contraindre le pouvoir Lavalas à trouver un terrain d’entente avec la Convergence autour des élections contestées de mai 2000. Dans la foulée, le porte-parole de Fanmi Lavalas , Jonas Petit , affirme que le plan de résolution de la crise en huit (8) points soumis par le président Aristide à l’ex-président américain Bill Clinton en décembre 2000 peut conduire à un accord politique en Haiti. Toutefois, M. Petit soutient le retard enregistré dans son application n’est pas imputable uniquement au Chef de l’Etat . La Convergence Démocratique condamne cette prise de position de Fanmi Lavalas sur le dossier de l’aide internationale . Selon les dirigeants de l’Opposition , Lavalas est le seul responsable du gel des fonds internationaux en raison du non respect des engagements pris par M. Aristide envers l’administration américaine . L’un des porte-parole de la Convergence, Evans Paul, juge démagogique cet acharnement de Lavalas contre la communauté internationale et invite le régime au pouvoir à assumer ses responsabilités. Dans un communiqué publié à Washington le mercredi 12 décembre , le Département D’Etat américain avait indiqué qu’il s’opposait au déblocage de l’aide internationale à Haiti face à l’absence de progrès dans la recherche d’une solution à la crise .

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