La crise politique en Haiti retient de plus en plus l’attention des grands médias internationaux

La presse internationale s’intéresse de plus en plus à l’évolution de la situation politique en Haiti. Après le quotidien français  » Le Monde  » , c’est au tour du principal quotidien de la Floride, le  » Miami Herald  » de critiquer la gestion du président Jean Bertrand Aristide. Dans le numéro du jeudi 13 décembre , Jacqueline Charles écrit en titre  » La violence sape le gouvernement d’Aristide  » . Faisant référence à la manifestation du mardi 11 décembre à Petit-Goave à l’occasion des funérailles du journaliste Brignol Lindor, le journal indique que la confrontation cahotique entre la police et les manifestants rappelle la désastreuse politique endémique de violence en Haiti. Sur le plan politique , le quotidien met en évidence la récente position de Washington en faveur du gel de l’assistance internationale face à la persistance de la crise .  » Miami Herald » évoque en ce sens le non respect par le président Aristide de son plan en huit (8) points soumis à l’administration américaine et fait état d’un ensemble de propositions en faveur de nouvelles élections présentées aux deux (2) parties , Fanmi Lavalas et Convergence Démocratique , par le numéro 2 de l’Organisation des Etats Américains (OEA) , Luigi Einaudi , avant son départ de Port-au-Prince,le mercredi 12 décembre . Le journal note qu’un accord entre les protagonistes devient plus difficile aujourd’hui alors que le pays fait face à la corruption qui gangrène l’administration publique , à la multiplication des atteintes à la liberté d’expression et l’application de la justice expéditive( zéro tolérance )par des proches du gouvernement contre des opposants. Le grand quotidien américain qui rapporte les commentaires du secrétaire général de Reporters Sans Frontières (RSF) , Robert Ménard , soutient que cette vague de violence et le dernier assassinat en date ,celui du journaliste Brignol Lindor, sont les conséquences directes de l’affaire Jean Léopold Dominique à cause de l’impunité qui règne dans le pays.

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