La route tue et blesse en Haïti. Plus que les accidents la terreur instaurée par les gangs dans les banlieues de la capacité constitue la principal cause de perte en vie humaine sur la voie publique.
Les bandits de Martissant réalisent tranquillement les détournements de véhicules, les vols et les kidnappings.
Les bandits volent les véhicules et exigent des montants énormes pour les rendre.
De plus ils dépouillent les passagers de tous leur avoir.
Plus de 7 minibus de transport en commun sont depuis deux semaines sous le contrôle du gang de Grand ravine.
Sur les routes nationales les chauffeurs et les passagers vivent avec un grand stress. Les bandits erigent des barrages routiers et passent au peigne fin tous les automobilistes et les passagers.
Au Nord comme au sud de la capitale les transporteurs s’acquitent de leur tâche au péril de leur vie.
Nombre d’entre eux ont été tués au volant de leur véhicule à Martissant.
Pire que la passivité des autorités le réseau national de défense des droits humains dénonce une complicité des autorités gouvernementales.
M Pierre Espérance, coordonnateur général du Réseau National de défense des Droits Humains (RNDDH ) , fait état d’accords entre le gouvernement et le gang de 400 Marozos à la Croix des Bouquets, pour faciliter la circulation des véhicules sur la route de Malpasse qui relie les deux républiques.
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C’est une acceptation tacite du phénomène du kidnapping, se désole M. Espérance.
LLM / Métropole Haïti